Samedi 19 janvier 2013 466 km en 8h ; 23° à 27°
On prend la route direction Nouakchot avec l’intention de faire la moitié de la route, cool. Mais on avance bien, tout roule et en fin de compte on s’arrête 15 km avant au Camping Les sultanes qui se trouve en bord de plage. On va essayer d’éviter de rentrer dans les grandes villes de nuit, c’est un peu compliqué. Petit resto et dodo. On rencontre des français, lui a fait des courses voiture, notamment Les 3 Epis qu’il a gagné quelque fois. (à l’attention de Daniel, il s’appelle Debias).
La route est toujours pareille, goudron (à peu près) dunes et cailloux. Sans oublier les contrôles, encore une dizaine de fiches aujourd’hui.
Dimanche 20 janvier 2013 25 km en 2 h ; 27° à 30°
On part tard, besoin de respirer de l’air pur et de faire un peu de ménage avant d’affronter Nouackchott où nous avons décidé de nous rendre à l’auberge Menata (qui selon le Guide du Routard est un coin de verdure dans la ville.
En rentrant dans la ville, voilà le spectacle de la rue, photo prise en roulant (comme beaucoup d’ailleurs !)



Après avoir tourné en rond comme d’habitude – mais il y a des panneaux de rue de temps de temps ou au moins le nom du quartier, et nous avons un petit plan de la ville sur la carte du pays – et avoir demandé 2 ou 3 fois notre chemin, nous trouvons enfin cette auberge qui se trouve dans une petite rue en sable (peu de routes sont goudronnées à Nouakchott, seules les principales.
C’est Sympa, ombragé, il commence à faire chaud, environ 30 °, et vert mais mieux vaut ne pas se servir des sanitaires, comme souvent. Nous avons les nôtres et franchement c’est pratique.
Nous y rencontrons un couple de Hollandais qui habitent au Colorado et qui ont fait les principaux intérêts de la Mauritanie soit Atar et Chinguetti. Ils se rendant également au Cap mais à un petit rythme, ils ont 2 ans devant eux. Ils sont partis en octobre de Hollande et sont donc en route depuis (www.dumatravels.blogspot.com)
L’après-midi nous prenons un taxi pour aller visiter le port …
… où nous assistons au débarquement du poisson des bateaux, de leur chargement dans les 404 toutes pourries – au cours duquel il y en a un qui trie et jette sur le sable les poissons abîmés, qui sont de suite récupérés par des femmes qui, je pense, vont les vendre moins cher dans leur quartier, mais d’autres sont débarqués pour être emmenés à la criée et dans le local de surgélation. Puis les marins mettent les bateaux à terre, à la main, en les poussant sur des billots de bois, ou des longues bouteilles de gaz vides, qu’ils déplacent au fur et à mesure de leur avancement, lent car la plage remonte.
Nous passons à l’atelier de découpe où nous achetons du poisson pour le dîner. l’atelier ne correspond pas tout à fait à nos standard, mais difficile d’avoir du poisson plus frais que ça. Il vient d’être pêché ! et pour un prix défiant toute concurrence : 1000 UM le kg soit 1.75 € !!! et des filets !!!!! c’était très bon.








Il faut aussi noté que Patrick a fait la lessive, à la main, quel homme !!
La ville n’étant pas propice au repos, même si c’est calme à l’auberge, nous décidons de continuer notre route le lendemain pour rejoindre Saint Louis, il nous faut affronter les frontières.











